
Après la loi Duplomb, l’arrêté du plomb !
Le gouvernement vient d’ouvrir jusqu’au 14 août la consultation publique obligatoire relative à un projet d’arrêté encadrant la chasse de certains oiseaux. L...
La force de la LPO réside dans sa couverture territoriale et son maillage de proximité permettant l'implication conviviale et militante de nombreux citoyens dans les activités et les combats menés par l'association en faveur de la biodiversité.
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Faune en détresse : ayez les bons gestes !
Comment s'assurer qu'un animal sauvage est vraiment en détresse ? Comment le transporter en toute sécurité vers un centre de soins ? Et que se passe-t-il pour lui une fois arrivé ?
Découvrez l'univers des centres de sauvegarde à travers cette série de tutos, coulisses et conseils animée par Anne-Laure et Noémie, du service Médiation Faune en détresse de la LPO !
Quand la mer monte…
© Emile Barbelette
Le Busard des roseaux est un rapace diurne typique des zones palustres. Le mâle adulte arbore un plumage contrasté mêlant gris, brun et noir, tandis que la femelle et les jeunes présentent des teintes brunes plus uniformes avec une calotte crème caractéristique. Ce prédateur opportuniste chasse d’un vol rasant petits mammifères, oiseaux d’eau et amphibiens, sans dédaigner les cadavres. Au printemps, le nid est construit à même le sol au cœur de la végétation haute autour d’un plan d’eau. Toutefois, la disparition des zones humides contraint désormais certains couples à investir des champs de céréales pour élever leur descendance, l’exposant ainsi aux moissonneuses. Depuis plusieurs années, des équipes de la LPO sensibilisent les agriculteurs à la présence de poussins sur leurs parcelles et les accompagnent dans la mise en œuvre de solutions de protection.
Si les populations du nord de l’Europe migrent vers l’Afrique pendant l’hiver, les effectifs tricolores de ce busard sont essentiellement sédentaires. Créée en 1985 entre terre et mer, la Réserve naturelle nationale de Moëze-Oléron (Charente-Maritime) offre depuis 40 ans un refuge pour l’espèce en accueillant des individus nicheurs et hivernants. Gérée par la LPO, cette mosaïque de vasières, prés salés et roselières est aujourd’hui confrontée à la problématique de l’élévation du niveau de la mer, qui menace l’un des plus importants sanctuaires de biodiversité de la façade atlantique française.