Municipales 2026 : la nature entre en campagne
A l’occasion du salon des maires et des collectivités locales et à quelques mois du scrutin municipal, la LPO présente ses 10 mesures pour un mandat utile à...
La force de la LPO réside dans sa couverture territoriale et son maillage de proximité permettant l'implication conviviale et militante de nombreux citoyens dans les activités et les combats menés par l'association en faveur de la biodiversité.
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Pourquoi les pics tambourinent et percent nos volets ?
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Swimming poule
© Fabrice Cahez
La Gallinule poule-d’eau est un oiseau d’eau douce facilement reconnaissable à son plumage sombre et surtout à son bec rouge vif terminé de jaune. Mesurant environ 30 centimètres, cette omnivore se nourrit aussi bien d’insectes, d’araignées et d’escargots aquatiques que de plantes et de graines. Bien qu’elle passe la majeure partie de sa vie sur ou près de l’eau, la poule-d’eau ne possède pas de pattes palmées comme les canards. À la place, ses longs doigts effilés lui permettent de marcher sur la végétation flottante et de nager avec agilité.
Présente toute l’année dans la majeure partie de la France, cette espèce reste pourtant discrète, dissimulée dans la végétation. C’est souvent son cri d’alerte, un “krrou” bref, qui la trahit. Il est plus facile de l’observer dans les parcs urbains, lorsqu’elle s’est habituée aux humains et se montre moins craintive.
Pendant la période de reproduction, les couples camouflent leur nid sur les berges et élèvent en moyenne entre 5 à 8 poussins. Il peut y avoir 2 à 3 pontes par an. Dans certaines régions, les populations de gallinules ont fortement diminué en raison de la prédation exercée par le silure, un énorme poisson introduit dans nos cours d’eau et qui dévore les poussins et parfois même les adultes.
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