La LPO et Patrinat renouvellent leur partenariat

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La collaboration opérationnelle entre les deux structures concerne les domaines de l’acquisition, la transmission, le partage, l’exploitation, la valorisation et la diffusion de la connaissance naturaliste en vue d’assurer la conservation des oiseaux et la biodiversité au sens large, en métropole comme en Outre-mer

Gilles Bloch, président du MNHN et Allain Bougrain Dubourg, président de la LPO

La LPO vient de signer une convention de partenariat pour une durée de 4 ans avec l’unité d’appui et de recherche PatriNat. Cette structure créée en 2017 assure des missions d’expertise et de gestion des connaissances sur la biodiversité pour ses quatre tutelles : le Muséum national d’Histoire naturelle (MNHN), L’Office français de la biodiversité (OFB), Centre national de la recherche scientifique (CNRS) et l'Institut pour la recherche et le développement (IRD).

Champ d'application de la convention :

  • Surveillance de la biodiversité terrestre : la LPO est identifiée comme un acteur incontournable sur la surveillance de l'avifaune au regard de la portée de son réseau et de la profondeur historique de son implication sur ce sujet.
  • Animation des dispositifs de surveillance relatifs aux oiseaux : Depuis 2018, la LPO et le Muséum (CESCO et PatriNat) œuvrent ensemble à redynamiser les protocoles oiseaux du programme de sciences participatives Vigie-Nature. Il s'agit notamment du STOC et du SHOC, deux dispositifs importants pour le suivi des populations d’oiseaux communs.
  • Partage de données : Dans la continuité de la convention précédente, la LPO s'engage à verser pour le Système d'information de l'inventaire du patrimoine naturel (SINP) un certain nombre de jeux de données de suivis ornithologiques dont elle assure la collecte.
  • Programmes de marquage des oiseaux à des fins scientifiques : un nombre important de suivis par baguage dans le cadre du CRBPO sont réalisés par la LPO. Celle-ci contribue en particulier à l'organisation de stages de formation et de qualification au baguage des limicoles, à la formation et qualification pour baguage de passereaux, et au suivi en migration postnuptiale.
  • Observatoire national de la biodiversité : les deux parties s'engagent à mettre en commun leurs moyens pour garantir la mise à jour et l'amélioration de plusieurs indicateurs : phénologie des oiseaux migrateurs, populations d'oiseaux d'eaux hivernants (enquête Wetlands), évolution des populations d'oiseaux communs spécialistes, implication citoyenne dans les Sciences Participatives.
  • Listes rouges : travaux d'évaluation et de mise à jour des statuts des oiseaux de France dans le cadre des Listes rouges des espèces menacées de l'UICN.
  • Appui aux politiques publiques : les deux parties s'engagent à mobiliser leurs expertises respectives pour éclairer les politiques publiques de conservation de l'avifaune et plus généralement de la biodiversité dans son ensemble. Cela inclut notamment un appui à la définition de méthodologies, dans le contexte d'élaboration de nouveaux cadres réglementaires au niveau national ou international.