Oiseaux marins et plastique

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Chaque mercredi, tout au long de l’année 2025, la LPO vous a proposé « Entre ciel et mer » : des portraits croisés d’un oiseau marin nicheur du territoire français, outremer inclus, et d’une de ses proies sous-marines.

A travers le partage de connaissance sur les interactions naturelles entre le peuple des airs et le monde du silence, cette série avait comme objectif de sensibiliser à la diversité du monde vivant, qui n’a d’égal aujourd’hui que sa fragilité.   

C’est pourquoi ce dernier épisode sera consacré à l’ensemble des oiseaux marins, et à leur proie sous-marine désormais la plus répandue : le plastique. 

Macareux moine tenant des déchets dans son bec

Macareux moine © Gary McHale

Les populations mondiales d’oiseaux marins ont chuté de près de 70% au cours des 60 dernières années. Après les perroquets, décimés par la déforestation tropicale, c’est la catégorie de l’avifaune la plus menacée aujourd’hui sur la planète. En cause : la raréfaction des ressources alimentaires, la dégradation des sites de reproduction, le réchauffement climatique, mais par-dessus tout : le plastique. Différentes études estiment que plus de 90 % des individus en ont désormais dans l’estomac, ce qui affecte leur métabolisme jusqu’à entrainer la mort. Une nouvelle maladie a même vu le jour pour décrire l’inflammation du système digestif : la plasticose. Une pandémie d’une telle ampleur appelle une réponse radicale, notamment au niveau international avec des objectifs contraignants de réduction de la pollution hydrocarbure. Mais chacun d’entre nous a un rôle à jouer. Ce soir autour du sapin, combien de plastique superflu ? 

Joyeuses fêtes !