La LPO et Terre de Liens renouvellent leur partenariat pour préserver la biodiversité dans les fermes

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Six ans après la signature d'une première convention, les deux associations réaffirment leur complémentarité pour concilier production alimentaire et préservation de la biodiversité dans les exploitations agricoles françaises, en développant leurs actions communes à l’échelle nationale et locale. 

Philippe Pointereau, Pdt de Terre de Liens et Cédric Marteau, DG de la LPO.

La LPO et Terre de Liens, mouvement citoyen œuvrant pour l’accès aux terres agricoles et la promotion de l’agroécologie, partagent une même ambition : accompagner la transition vers des pratiques paysannes respectueuses de la biodiversité.  

Depuis le début de notre collaboration en 2019, plus de 50 fermes ont bénéficié de diagnostics écologiques et de conseils pour la mise en place d’aménagements favorables à la faune et à la flore : 

  • 7,6 km de haies plantées ou restaurées ; 
  • 20 mares créées ou restaurées ; 
  • 14 500 m² de bandes fleuries implantées ; 
  • 12 chantiers participatifs organisés. 
  • Des centaines de nichoirs et perchoirs installés 

Ensemble, nous entendons poursuivre, diversifier et multiplier les projets sur l’ensemble du territoire afin de promouvoir un modèle de production alimentaire respectueux des agriculteurs, des consommateurs et de la nature.  

C'est donc avec enthousiasme que Philippe Pointereau, président de Terre de Liens et Cédric Marteau, Directeur général de la LPO France, ont signé le 8 décembre 2025 le renouvellement de leur convention de partenariat sur le site emblématique de la Ferme du Mont d'Or. 

Visite de la ferme du Mont d'or

À Thou (Charente-Maritime), Emmanuel Marchand illustre en effet cette dynamique. Avec l’appui de la LPO, sa ferme est devenue un véritable refuge pour la biodiversité : passage en agriculture biologique, agroforesterie, création de mares…  En 2024, l’acquisition de 23 hectares avec le soutien de la Fondation Terre de Liens ont permis d’aller plus loin : inventaires naturalistes, pose de nichoirs et gîtes à chauves-souris, implantation de nouvelles haies. Les résultats sont déjà visibles avec un nombre croissant d’espèces sauvages et des équilibres écologiques restaurés.