Une superbe sortie ornitho ce samedi 10 février dans le marais de Clairmarais, dans le cadre des Journées mondiales des zones humides. Rendez-vous avait été donné au parking de la grange nature aux 19 personnes qui s’étaient inscrites.
Christine a commencé par un indispensable rappel sur les inestimables services que rendent les zones humides à l’humanité et quelques infos essentielles à propos du classement RAMSAR du marais Audomarois.
Le premier objectif à atteindre était ensuite de trouver la Cigogne blanche qui fréquente les alentours de la réserve du Romelaëre depuis plusieurs années. Une bonne raison pour se faire plaisir en empruntant le bac qui permet de rejoindre la zone dans laquelle on avait le plus de chance de la voir. Effort payant, car nous avons pu observer une Cigogne, sans doute le mâle, survolera tristement la plateforme cassée par le vent et chercher à construire son nid tantôt sur un arbre, tantôt sur un mirador.
Le cri du Pic épeiche, puis son tambourinement nous a aidé à quitter les lieux ; repéré en haut d’un peuplier, il a pu à son tour jouer la vedette ! Jumelles et longue-vue sont restés pointés longuement sur lui, tandis que les passereaux accompagnaient de leurs premiers chants nos commentaires enthousiastes.
Direction la réserve du Romelaêre ; entendue dans les roselières, la Bouscarle de Cetti, entendus dans les arbres et buissons, les Troglodytes mignons, les Pinsons des arbres, les Grives mauvis, les mésanges à longue-queue, mésanges bleues et charbonnières, accenteurs mouchet, et bien entendu les Rouge-gorges, etc.
Passé le premier pont, et arrivés au bord du premier étang, nous avons eu la chance de pouvoir observer une brève, mais très belle parade nuptiale d’un couple de grèbes huppés…
Bien entendu, les Foulques macroules trompétaient et les Canards colvert cancanaient gaiement.
En cette période, l’accès à la suite de la réserve est impossible et nous sommes donc repartis vers « chez Hubert » …. Hubert que nous avons croisé en route et qui a pu nous motiver pour poursuivre notre chemin plus loin, jusqu’à un petit rassemblement de Hérons garde-Bœufs, accompagnés d’une Grande aigrette et d’une petite troupe de Grands Cormorans qui faisaient sécher leurs ailes au soleil de 12 h 30… Impossible par contre de trouver le petit Grèbe castagneux qui se jouait de nous avec son petit rire discret en cascade…
Déjà 12 h 30, il était temps de rejoindre nos voitures, à une allure soutenue et tout en parlant de la LPO et de toutes ses missions passionnantes !