Détruire le Renard, un non-sens écologique !
Or le Renard est un animal utile à la collectivité et au monde agricole car il assure une pression de prédation sur les rongeurs qui peuvent, en trop grand nombre, ravager les cultures. Étant un consommateur de micro-mammifères il serait également un rempart naturel contre la maladie de Lyme, il aurait donc un rôle à jouer dans cette affaire de santé publique. De plus, il consomme préférentiellement les animaux malades, faibles ou morts et limite ainsi la propagation de maladies dans l’environnement. En complétant son régime alimentaire notamment par des fruits et des baies, il a également pour rôle de disséminer les graines dans la nature. Enfin, il est avant tout un être vivant intelligent et sensible, parfaitement apte à ressentir la souffrance.
Au vu de ces éléments, la LPO considère donc que le Renard devrait être retiré de la liste des ESOD.
Un important travail de synthèse a été publié en 2017 par le Collectif Grand Est, dont la LPO est membre, qui démontre que tuer des renards est inutile. S'appuyant sur plus de 60 études scientifiques cette synthèse fournit des éléments importants qui tendent à démontrer que non seulement le renard roux est loin d'être le coupable désigné, mais qu'en plus, l'acharnement dont il fait l'objet est un non-sens écologique et totalement contre-productif.
Pour en savoir plus
- Pour en apprendre davantage sur le Renard roux et améliorer la cohabitation avec lui chez vous, vous pouvez consulter la fiche « Renard roux » disponible en bas de page
- Regardez l'épisode 2 (saison 2) de notre web-série « Colocataires sauvages » : Renard, un autre regard.