L’Union sociale pour l’habitat et la LPO formalisent une convention de partenariat

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Emmanuelle Cosse, présidente de l’Union sociale pour l’habitat (USH) et Allain Bougrain Dubourg, président de la LPO ont signé aujourd’hui une convention de partenariat à l’issue d’une table-ronde intitulée « Rénover le patrimoine, protéger le vivant », organisée pendant le 85e Congrès Hlm.

Plusieurs espèces d’oiseaux, de chauve-souris ou de reptiles se sont en effet adaptées à la modification de leurs habitats naturels et utilisent désormais nos bâtiments pour se reproduire et s’abriter. Bien que souvent protégées, nombre d’entre elles sont en déclin. D’après le Suivi temporel des oiseaux communs (STOC) cordonné par le Muséum national d’Histoire naturelle et la LPO, les populations de Martinet noir et d’Hirondelle de fenêtre ont ainsi diminué respectivement de 46 % et de 23 % en France entre 2001 et 2019.

Certaines espèces bénéficient d’une protection spécifique, créant des obligations pour les maîtres d'ouvrage dans un contexte de massification de la rénovation énergétique. Tout porteur de projet immobilier, qu'il s'agisse de construction neuve ou de réhabilitation, doit anticiper ces enjeux de préservation de la biodiversité et les intégrer dans la conception et la réalisation des travaux. La séquence ERC (Eviter-Réduire-Compenser) doit être respectée en privilégiant l’évitement puis la réduction, les mesures de compensation étant à mettre en œuvre en dernier recours.

Le partenariat formalisé ce jour entre l’Union sociale pour l’habitat et la LPO vise précisément à faciliter l’échange de recommandations techniques auprès des organismes Hlm sur tout le territoire afin d’identifier les espèces sauvages du bâti, les préserver, et lorsque jugé nécessaire, installer de façon efficiente des cavités artificielles adaptées en organisant les chantiers en conséquence.