L’Océanite cul-blanc est un petit oiseau pélagique discret au plumage sombre, identifiable à sa queue fourchue et la tache blanche sur le croupion qui lui a donné son nom. Il évolue d’un vol agile au ras des vagues, repérant en papillonnant ses proies, essentiellement des petits poissons et des crustacés. Lors de la nidification, la femelle dissimule son unique œuf dans une anfractuosité ou un terrier abandonné sur des îlots rocheux de l’Atlantique Nord. L’île du Grand Colombier à Saint-Pierre et Miquelon héberge ainsi une colonie de près d’un demi-million de couples. En dehors de la période de reproduction, les océanites se tiennent à l’écart des côtes et migrent vers des eaux plus tropicales, au large de l’Amérique du Sud et de l’Afrique. Relativement abondante, l’espèce reste localement menacée par les prédateurs introduits tels que les rats ou les chats.
Les copépodes sont de minuscules crustacés, omniprésents dans les océans où ils forment la base du plancton et constituent l’un des maillons essentiels des chaînes alimentaires. Leur corps segmenté, muni d’antennes bien développées et d’un œil unique, leur permet des mouvements saccadés caractéristiques qui déjouent nombre de prédateurs. Filtrant des microalgues ou chassant des microorganismes, ils abondent dans les eaux froides riches en nutriments et connaissent des pullulations saisonnières. Leur biomasse colossale soutient une multitude d’espèces, des poissons aux oiseaux marins, jouant un rôle fondamental dans le cycle du carbone océanique.