Reconnaissable à son dos noir ardoisé contrastant avec le reste du plumage blanc, ses pattes rosées et son puissant bec jaune orné d’une tache rouge, le Goéland marin est le plus grand représentant au monde de la famille des laridés, avec une envergure pouvant atteindre 1,7 mètre. Ce prédateur opportuniste se nourrit aussi bien de poissons, d’invertébrés, de petits mammifères, d’autres oiseaux et de déchets.
Les couples nichent isolément ou en petites colonies, sur des îlots rocheux ou des falaises, parfois sur le toit des habitations de bord de mer. Rare à l’intérieur des terres, l’espèce reste étroitement associée aux milieux littoraux et aux zones portuaires. En France, elle reste localisée sur les façades atlantiques, avec une population relativement stable mais vulnérable aux captures accidentelles par les engins de pêche et à la réduction des sources d’alimentation.
Avec ses cinq bras robustes et sa couleur allant du rouge brique au violacé, l’Étoile de mer commune est emblématique des côtes rocheuses tempérées de l’Atlantique Nord-Est. L’espèce se reproduit au printemps par émission synchronisée des gamètes dans l’eau, où les larves planctoniques mènent une vie libre avant de se métamorphoser. Lente mais efficace, cette prédatrice se nourrit principalement de bivalves ouverts grâce à la pression exercée par ses bras, puis digérés par dévagination externe de son estomac. Abondante sur les côtes françaises, notamment en Manche et en Bretagne, l’étoile de mer constitue aussi une proie régulière pour les poissons carnassiers et certains oiseaux marins.