Endémique de l’île d’Amsterdam, dans les Terres australes et antarctiques françaises, l’Albatros d’Amsterdam se distingue par son plumage brun qui contraste avec sa tête plus claire. Pouvant dépasser les trois mètres d’envergure, ses ailes immenses lui permettent de longs vols planés, porté par les vents du large. Son imposant bec crochu est une arme redoutable pour capturer ses proies, essentiellement des poissons et des céphalopodes. C’est aujourd’hui l’oiseau marin le plus rare du monde, avec une population totale estimée à environ 200 individus. Sa longévité remarquable, associée à une maturité sexuelle tardive, rend l’espèce extrêmement vulnérable à la dégradation de son habitat, comme lors du récent incendie qui a ravagé son île en janvier dernier, aux maladies infectieuses et aux captures accidentelles par les engins de pêche.
Habitante discrète des fonds sableux des zones côtières, la seiche se caractérise par son corps ovale soutenu par un os interne, le sépion, qui assure flottabilité et rigidité. Sa peau est couverte de chromatophores et de cellules iridescentes qui lui permettent de changer rapidement de couleur. Cette faculté de camouflage, ajoutée à la projection d’un nuage d’encre noire pour brouiller la vue d’un assaillant, en fait une artiste de la dissimulation. Dotée de dix bras dont deux tentacules préhensiles, cette prédatrice est ainsi capable de jaillir pour happer poissons, crustacés ou mollusques. Elle sert aussi toutefois de proie à de nombreux cétacés et oiseaux marins.