À la recherche des tourbières de la ZNIEFF de Saint-Sauveur-Camprieu délimitée au nord par la rive gauche du Bonheur, affluent du Trévezel et à l’origine de l’abîme de Bramabiau. Le Bonheur se perd dans un gouffre dit "la perte du bonheur" dès son arrivée dans les calcaires liasiques, pour ressortir quelques centaines de mètres en aval. En sortant de l'abîme, il prend le nom de Bramabiau, nom vient de l’occitan « brama buoù » qui signifie le « bœuf qui brame », dû au vacarme que fait la rivière en sortant de la faille.
La diversité écologique de cette ZNIEFF (zone naturelle d’intérêt écologique faunistique et floristique) est liée à celle des substrats géologiques (granites et schistes de l’Aigoual, grès et alluvions tourbeux de la vallée du Bonheur, de l’amont de la vallée du Trévezel…). Cette variété de substrats, associée aux altitudes (1100 à 1400 mètres), ainsi qu’aux activités humaines passées et présentes, ont façonné une remarquable mosaïque de milieux : forêts de hêtres, d’épicéas ou de mélèzes, pelouses acidiphiles sèches, tourbières, crêtes pâturées.
Un parcours en pleine nature au cœur du Parc des Cévennes.