Notre constat :
Chaque loup entrant en Saône-et-Loire est abattu.
Avec les associations FERUS, ASPAS, le pôle grand prédateur, Animal Cross et One Voice, nous avons déposé des recours afin de contester un arrêté préfectoral de tir au bénéfice d'un agriculteur du département. Depuis 2020, 4 loups ont déjà été abattus en Saône-et-Loire, nous ne souhaitons pas voir un 5ème loup tué dans ce département.
En Bourgogne-Franche-Comté, seul le massif du Jura (départements Doubs et Jura) est désormais occupé par des meutes bien implantées depuis 2022, ailleurs les tirs empêchent toute installation sans que les mesures de protection ne soient mises en place : ainsi 2 loups ont déjà été abattus dans la Nièvre cette année. Nous pouvons ainsi constater que le front de colonisation a du mal à progresser alors même que la France a un devoir d'assurer le bon état de conservation de l'espèce. Rappelons que les suivis de l'OFB indique une population qui désormais stagne au niveau national.
Concernant les meutes du Massif du Jura, un loup a été tiré dans le Jura cette année, ce qui est fort regrettable pour la meute concernée. De plus, aucune garantie ne peut être faite auprès des éleveurs d'un arrêt des attaques suite à ce tir.
Le loup est installé en France, c'est un fait et il continuera de progresser. Nous avons collectivement le devoir de l'accepter et de nous adapter à ce retour naturel qui, de par la position du loup au sein des écosystèmes, rend de nombreux services à la nature dont l'Homme dépend. Le monde agricole doit être accompagné par les pouvoirs publics afin de trouver les nouveaux équilibres. Nous sommes conscients des difficultés. Afin d'apporter notre contribution, nous sommes investis dans la communication "grand public" sur les conséquences de ce retour et nous soutenons pleinement les initiatives d'autres associations de protection bénévole des troupeaux.
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