Restauration de l'étang du Grand Albert

Actualité

Le massif forestier des Bonnevaux, dans le Nord Isère, abrite de nombreux étangs dont l’origine est ancienne, puisqu’ils ont été créés par les moines au Moyen-Âge. Parmi eux, l’étang du Grand Albert est le plus grand étang forestier du département de l’Isère (environ 17 hectares) et l’étang du Petit Coquet (1 hectare) est connu comme étant le plus riche du massif du point de vue des espèces patrimoniales présentes.

En 2008, la digue du Grand Albert a rompu, entrainant l’assèchement du point d’eau et la disparition d’une biodiversité exceptionnelle. Les propriétaires ont dès lors souhaité créer un sanctuaire pour la vie sauvage en restaurant la zone humide.

Pour rendre ce projet possible, les propriétaires, constitués en SCI "Réserve naturelle du Grand Albert", ont signé en septembre 2018 un contrat d’Obligation Réelle Environnementale patrimoniale (ORE) avec la LPO Auvergne-Rhône-Alpes qui garantit la préservation du site pour 99 ans.

C’est l’une des toutes premières ORE patrimoniale signée en France. Elle garantit sur le long terme la réalisation et la préservation des principaux objectifs d'intérêt général : la restauration, la préservation du patrimoine naturel des deux étangs et la sensibilisation du public.

Ce projet bénéficie du soutien du « Collectif Grand Albert » qui regroupe plusieurs associations de protection de la nature et des particuliers engagés dans ce projet de renaturation

Depuis la rupture de la digue du Grand Albert, les travaux sur le site étaient alors indispensables, pour - remettre en eau le Grand Albert, et permettre la création d’une zone humide patrimoniale de 17 hectares, - gérer et entretenir l’étang du Petit Coquet pour le maintenir dans son état actuel, optimal en termes de biodiversité, tout en contrôlant la végétation arborée.

 

Dossier de présentation de l'étang et des travaux