Taille
Longueur : 53-69 cm
Envergure : 91-110cm
Poids : 1.4-2.3kg
Statut
Liste rouge mondiale : LC
Liste rouge nationale : NA
Protection nationale : Oui
L’espèce possède une très large aire de répartition et sa population globale ne semble pas en danger. Sa situation semble néanmoins être défavorable et sa tendance à la baisse.
Distribution, habitats et mouvements
Le Plongeon catmarin possède une aire de reproduction circumpolaire : Alaska, côtes et nord du Canada, Groenland, Islande, nord des îles Britanniques, Fennoscandie, Sibérie... L’espèce se reproduit généralement au sein de petits points d’eau douce comme des mares de tourbières de la taïga ou de la toundra. L’espèce hiverne principalement sur les côtes, baies, estuaires et zones portières nord-américaines, européennes et du nord-est de l’Asie mais on la trouve aussi parfois sur des grandes zones humides intérieures ou des cours d’eau à débit lent. La migration prénuptiale débute fin mars pour culminer autour de la fin avril et se terminer à la mi-juin. La migration postnuptiale s’étend de fin aout à la mi-novembre avec un pic en octobre.
Ecologie
Le Plongeon catmarin se nourrit principalement de poissons marins (Morue, Hareng, Sprat, chabots ou Salmonidae) capturés lors de plongées pouvant parfois atteindre 9m de profondeurs. L’espèce peut aussi ponctuellement se nourrir de crustacés, mollusques ou même insectes et fragments végétaux. Le nid accueille 1 à 3 œufs, généralement en juin, couvés pendant une durée d’environ 27 jours par les deux adultes. Les poussins sont capables de voler une cinquantaine de jours après l’éclosion.
Pressions
Les menaces pesant sur cette espèce sont multiples : pollution, acidification des masses d’eaux, fermeture des milieux sur les sites de reproduction, augmentation des activités humaines, pollution par les hydrocarbures sur les sites d’hivernage et d’une manière générale, changement climatique.
Identification
Le Plongeon catmarin est le plus petit et le plus fin des trois espèces de plongeons fréquentant régulièrement la France métropolitaine. En comparaison avec les autres, son bec est plus fin et généralement tenu assez haut. En plumage nuptial, il arbore une fine bande rousse à la gorge, la tête est grise et la nuque striée noire et blanche. Le reste des parties supérieures est gris brun uniforme. En France métropolitaine, l’espèce est majoritairement observée en plumage internuptial : cou blanc sur les côtés et devant, nuque grise, tête blanche et grise avec du blanc en avant de l’œil, dos moucheté.