Chez les rapaces, un drone volant trop proche du nid peut être identifié comme un prédateur qu’il convient de chasser ou d’éliminer. De même, les drones peuvent provoquer des envols d’oiseaux et par conséquent, un échec de reproduction en cas d’abandon de la couvée ou d’absence trop longue au nid pendant la période de nidification, menaçant la reproduction et la survie de certaines espèces.
Vous êtes utilisateur de drone ? Voici quelques bonnes pratiques à appliquer en cas de vol en milieu naturel :
- Respecter l'interdiction de vol dans les Réserves Naturelles Nationales et les zones cœur de Parcs nationaux ;
- En cas de vols dans des espaces naturels non réglementés, se renseigner en amont (auprès de votre Fédération ou des gestionnaires d’espaces naturels) des sites et zones sensibles à éviter ;
- Décoller et atterrir à la verticale, à l’aplomb du pilote ;
- Éviter de survoler les animaux au sol, ne pas poursuivre les oiseaux et les mammifères ;
- Ne pas voler à moins de 50 mètres des barres rocheuses, des éboulis, des zones forestières (lisière et canopée), des névés, ou de tout autre milieu pouvant servir d’abris, de reposoir ou des sites de nidification pour une espèce.
Le saviez-vous ? En collaboration avec la Direction générale de l’aviation civile (DGAC), le Géoportail met à disposition la carte des zones de restrictions pour l’usage de drones de loisir en France métropolitaine.
Pour en savoir plus
Retrouvez l’ensemble des conseils, dans l’affiche, disponible en bas de page