Cohabiter avec les goélands

Conseil Biodiversité

Le problème urbain du Goéland s'est progressivement révélé important à partir du tournant des années 1960 en Languedoc-Roussillon pour le Goéland Leucophée et un peu avant, en Bretagne, pour le Goéland argenté.

Goéland argenté en vol

Goéland argenté (Larus argentatus) © Pierre-André Farque / LPO

Oiseaux emblématiques du bord de mer, les goélands vivent principalement à proximité des côtes et s'aventurent assez peu en haute mer. Ce sont des oiseaux opportunistes que ce soit pour l'alimentation ou pour les sites de nidification, ils sont notamment capables de s'installer sur des sites artificiels variés dans les villes du littoral et à l'intérieur des terres. Leur régime alimentaire est composé majoritairement de déchets, par conséquent il est important de ne pas laisser traîner les déchets alimentaires et de bien fermer les poubelles. 

Après une forte croissance des effectifs, les populations tendent à se stabiliser, voire à diminuer dans le cas du Goéland argenté.

Cependant, dans certains cas spécifiques, selon l’article L.411-2 du Code de l’environnement, une dérogation peut être délivrée par arrêté préfectoral pour autoriser une action d'effarouchement ponctuelle voire de destruction.

Cette dérogation est délivrée si aucune autre solution alternative n’est satisfaisante et si  l’effarouchement est considéré comme peu impactant pour d'autres espèces.

Sans cette dérogation, la personne qui perturbe intentionnellement les goélands s'expose à une contravention de 750 euros (Art. R415-1 du Code de l’environnement). La perturbation intentionnelle des espèces protégées est définie notamment dans l’arrêté du 29/10/2009.

Pour en savoir plus

  • Consultez notre fiche médiation « Goélands » disponible en bas de page