L'arbre à plumes

Offre pédagogique

En lien avec l’année thématique de l’arbre, l’équipe des éducateurs a travaillé sur un outil pédagogique pouvant être utilisé avec des publics variés. Il s’agit d’un poster représentant un dessin d’arbre sur lequel il est possible de coller, à des emplacements prévus, des autocollants d’oiseaux liés à la forêt.  
Le poster est disponible dans nos bureaux et auprès des groupes locaux volontaires. Les autocollants sont délivrés au fur et à mesure des rencontres avec les scolaires, dans le cadre des différents programmes pédagogiques existants et sont distribués aux participants de nos activités en week-end.  

 

Quelques informations sur les espèces d'oiseaux du poster

  • Même si la grive draine ressemble beaucoup à la grive musicienne, elle se distingue par son port bien droit et sa tendance à se nourrir au sol. Friande d’escargots qu’elle casse contre une pierre pour en manger sa chair, elle se déplace par petits bonds permettant de voir son ventre tacheté avec une marque au niveau de chaque aisselle.
  • La sittelle torchepot est un oiseau qui se déplace le long des troncs, la tête en bas. Son nom de torchepot vient de sa capacité à fabriquer un torchis avec son bec. Modeler cette boue lui permet d’ajuster le diamètre d’un trou dans un arbre à sa taille et d’éviter que des prédateurs plus gros puissent pénétrer dans son nid. Elle peut être observée toute l’année.
  • Le pigeon colombin est le plus rare des pigeons d’Ile-de-France. Il a un œil entièrement noir. Il niche dans les trous des arbres et les platanes sont de bons candidats pour accueillir cette espèce. Son chant printanier est facile car son « Hou » ressemble beaucoup à un « Où » interrogatif quand nous nous demandons où il se cache. Il peut être observé toute l’année.
  • Avec son bec courbé et pointu, le grimpereau des jardins est parfaitement adapté à la recherche de petits invertébrés dans l’écorce des arbres. Il parcourt troncs et branches en partant souvent du bas pour remonter, en tournant autour des arbres, jusqu’à leur cime. Il peut être observé toute l’année.
  • Quand vient la nuit, en milieu forestier, à partir du mois de novembre jusqu’en février, le mâle de la chouette hulotte hulule pour marquer son territoire et attirer les femelles. Il est très facile à entendre mais, avec un peu de chance, dans la pénombre, sa silhouette se découpe sur une branche. Quand vient le jour, il rejoint un trou et c’est alors un vrai défi de voir sa tête exposée à l’extérieur de son dortoir. Elle peut être observée toute l’année.
  • Le pic épeiche, comme la plupart des pics, tambourine. C’est d’ailleurs la première chose qui permet d’acter sa présence là où on se promène. Il se distingue par ses couleurs noire et blanche avec du rouge sous la queue. Seul le mâle a du rouge derrière la tête. Les couples se retrouvent autour de février à avril et les deux individus participent à forer le bois pour se créer une loge où ils s'occuperont de leurs petits.
  • Avec son bleu zébré sur son aile, le geai des chênes est considéré comme le jardinier de la forêt. Il peut cacher entre 5 000 et 8 000 glands par hiver pour se constituer des réserves hivernales. Vu qu’il oublie une grande partie de ses cachettes, les glands restés en terre vont germer au printemps et certains d’entre eux vont donner de nouveaux chênes permettant d’étendre la forêt.
  • Avec une population estimée à 100 000 individus en Ile-de-France, la mésange bleue fait quasiment jeu égal avec sa cousine, la mésange charbonnière, qui pourrait quand même atteindre 150 000 individus pour la région. Reconnaissable à sa tête bleue, elle affectionne beaucoup le tournesol des mangeoires en hiver et les nichoirs au printemps. Ces derniers lui rappellent son lieu originel pour nicher, les petites cavités des arbres.
  • Le pinson des arbres est un oiseau beaucoup plus facile à observer en automne et en hiver ; à cette période les oiseaux se regroupent et s’observent plus facilement au sol, en recherche de nourriture. Ils peuvent être d'une quinzaine, dans un petit parc urbain à plusieurs centaines au niveau de haies bordant les champs. C’est un oiseau au dimorphisme sexuel bien prononcé, c’est-à-dire que les couleurs du plumage du mâle et de la femelle sont nettement différents. La femelle est dans des tons plutôt marrons et ternes tandis que le mâle arbore une tête grise-ardoise quand sa poitrine et le contour de l’œil offre une couleur brique.

 

Noms des photographes pour les photos des autocollants : L.Lannou, D.Omarov, A.Peresse, A.Bloquet. 

 

Pour toutes questions sur le projet : nicolas.pluchon@lpo.fr