
Le Conseil d’Etat enterre définitivement les chasses traditionnelles d’oiseaux sauvages
A la demande de la LPO, la plus haute juridiction administrative française ordonne, dans une décision rendue ce 24 mai, l’abrogation d’arrêtés vieux de près...
La force de la LPO réside dans sa couverture territoriale et son maillage de proximité permettant l'implication conviviale et militante de nombreux citoyens dans les activités et les combats menés par l'association en faveur de la biodiversité.
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L'Effraie des clochers, une chouette alliée !
Reconnaissable à sa blancheur, sa face en forme de cœur et ses petits yeux noirs perçants, celle que l'on surnomme la dame blanche voit malheureusement ses populations diminuer au fil des années en raison des collisions routières, de la fragmentation de son habitat et de notre méconnaissance de ses atouts.
Dans ce nouvel épisode de Colocataires sauvages, nous allons voir, aux côtés de Mathieu, le naturaliste barbu de la LPO Aquitaine en quoi l'Effraie des clochers est un oiseau aussi passionnant qu'utile.
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La pie qui déchante
© Pie bavarde (Pica pica) – Crédit photo : Émile Barbelette
Présente toute l’année sur le territoire, la Pie bavarde est facilement reconnaissable à son plumage noir et blanc et à sa longue queue. Très intelligent, c’est un des rares oiseaux capables de se reconnaître dans un miroir.
Si ce corvidé est à l’origine plus fréquent en zone rurale, il s’est progressivement adapté au milieu urbain jusqu’à devenir très commun dans les parcs et les espaces verts. Accusées de s’attaquer aux fruits cultivés à la campagne et de faire trop de bruit en ville, les pies sont persécutées partout et en plus d’être chassables, sont aussi classées parmi les Espèces susceptibles d’occasionner des dégâts (ESOD) dans 56 départements, où elles peuvent donc être tuées en nombre illimité tout au long de l’année.
Pourtant cet omnivore volontiers charognard joue un rôle utile d’équarrisseur naturel en éliminant les cadavres d’autres animaux, limitant ainsi les risques de propagation des maladies. Et si nous apprenions à cohabiter en paix avec les espèces sauvages plutôt que de les éliminer à la moindre gêne ?